Le Bureau du Psychiatre

Comme à son habitude Ethno était affalé dans un grand fauteil en cuir au milieu du capharnaüm composant son bureau. Son regard courait paisiblement sur les montagnes de dossier étalé au sol, empoussiérés froissés et salit par les délires des personnalités qu'ils décrivaient...

Ses mains jouaient machinalemant avec une boucle de ficelle rouge avec lequel Ethno formait des figures géométriques comme le font beaucoup d'enfant de la maternelle.

Comme à son habitude il attendait qu'un infirmier à peu prés valide lui apporte un pentionnaire à intéroger et à écouter.

Le psychiatre se réveilla en sursaut, il essuya d'un revers de manche le trait de bave qui avait suinté de sa bouche pendant son sommeil. Il se redressa hagard, et observa du haut de son grand fauteil l'étendue de son domaine.
Cela faisait maintenant un bout de temps qu'il exerçait dans cette clinique, il se sentait fatigué mais fatigué! Il était venu pour faire des expérimentations en médecine névrotique, et toutes avaient échoué. Il était las mais las! Tout ces patients, tout ces infirmiers...

Enfin il tomba sur le dossier qu'il cherchait. Weshper...la nouvelle...

-hmm... Nous allons voir ça...

soudain il héla :
-INFIRMIERS!

Un infirmiers apparement important, ayant la carrure d'un rugbyman entra dans la pièce, se postant au garde à vous devant le pscychiatre, assis dans son fauteuil, jambes croisés, tenant d'une main non chalante le dossiers de Whesper :

-Bonjour mon cher Tapefor. Envoyez s'il vous plait "L'Escouade" quérir la demoiselle Whesper, elle doit se trouver dans le quartier des malades légers. (Ethno ferma les yeux quelques secondes, faisant mine de réfléchir profondément) dans le couloir devant la porte de la chambre 32 ou 33, je ne vois pas bien, quelques...hmm....plûmes provoquent des interférences.

-Bien je les envois tout de suite, je vous suis obligé...

Il sortit dans un révérence ridicule pour un homme de sa stature.

-Bien bien!

Quels gentils petits bonhommes ils m'avaient transporté pour que je ne me fatigue pas.
Nous étions arrivés devant une porte et une voix m'invita à entrer.
Je poussa la porte et découvrit un homme affalé dans un fauteuil. Ce n'était pas Naeji.

" Euh excusez-moi les petits lutins ce sont trompés... Vous n'êtes pas le Naeji au chapeau.
Vous êtes qui?? "

"Non! Non...ils ne se sont pas trompés...ils ne se sont pas TROMPES! Je ne suis pas Naeji, il est vrai... MAIS ! mais je suis quelqu'un d'autre..."

L'homme était toujours assis dans son fauteuil, affalé, triturant son cercle de ficelle rouge entre des mains décharnées et aux doigts incroyablement longs. Son élocution était étrange, revaenant souvent sur ses phrases, les appuyants parfois en criant. Il ne te regardait pas.

Il se leva d'un bon leste apparaissant devant Whesper tel un gentleman, les yeux fixés sur elle.

"Permettez moi de me présenter. Mon nom est...hum...disons Purple! ETHNOOO Purple! Oui jee me présente, je suis ETHNOOO Purple, psychiatre de son..hum..de mon état! VOUS! Vousnesavezriendemoi,maismoiejesaisbeaucoupdechosesurvouspournepasdiretoutsurvous...OUI! jesaisuneinfinitédefaitsbasiquesapparementinnocentsnedénottantquedefaiblesstroublesneuropsychologiques...MAIS! maisjesuispersuadéqu'ilsecachederrièrevospathologiesbéninesuneamedepsychopathecamouflée. DONC! c'est pourquoi vous êtes lààà..."

Il parlait sur un ton plutot médium, ses yeux brillants d'unregard de dément, il te tenais la main fermant en te la secouant vigoureusement. Son ton était d'une rapidité qui troublait la compréhension ponctué par des éclats de voix, par des mots presque criés, il laissait les fins des phrases couler étrangement.
Il lacha ta main soudainement et débarrassa le divan enterré sous des tonnes de papiers, d'un coup de bras.

"Mais je vous en prie installez voouus... Et racontez moi toouut...."

Un sourire canassier se découpait sur ses lèvres d'un rouge vif.

"Mademoiselle...Bienvenue chez voouus..."

Alors que le psychiatre te tournait le dos tu vois ses épaules s'agiter puis un rire, sinistre, s'éléve :

"Mouhahaha.....Mouhahahaha.....MOUHAHAHAHA!"

D'un coup le psy se retourne les mains s'appuyant toujours sur le bureau maintenant dans son dos.

"Pensez vous vraiment faire cela??? Faites attention sinon bzz bzz! pas bon ! Justement de votre aile parlons en !!!!!! Depuis quand uunn chaton a-t-il des ailes, hum je vous le demande?"

euh ... il est totalement idiot ou quoi lui ?? Je vois vraiment pas ce qui le fait rire ...

" Je suis pas un chaton et d'ailleurs ça veut dire quoi votre bzzz bzzz ??? Vous voulez que je reste avec vous pourquoi ? Moi je dois aller chercher mon ami. Vous avez pas répondu a ma question: il me va bien le chapeau? "

==> les couloirs du quartier des légers==>

*arrive en sautant sur un ressort géant*

"Gne vai gnte gnsauver mon gnapeauè!*

*lache le couteau qu'il tenait entre ses dents*

Et elle va payer!

*s'élance contre la porte du buereau*
*BONK*
*souffre*
*frappe violemment sa tete contre la porte en chene massif*

GNouvre toi! MON CHAPEAU!

oh oh oh !!! Ca doit etre mon ami qui veut son chapeau !!
Whesper va ouvrir la porte à son futur ami et lui met son chapeau sur sa tête. Elle lui saute au cou et lui fait un gros bisou !
((elle en profite la petite!))

"Whesper contente de te voir ! Tu me sauves: le monsieur là-bas il est bizarre! Allez on s'en va d'ici en plus ça sent mauvais!
GO GO GO !!!!! "

La situation etait bien compliquée alors!

Naeji saute une dernière fois contre la porte quand celle ci est soudain ouverte par whesper, nae franchit donc la porte à l'horizontal (jet de rencontre pour le fun : pile ) rencontrant au sommet de sa trajectoire le ventre de whesper ne l'ayant pas vu venir, cela la coupa dans son dernier mot ce qui donna à peu prés : GO GO GRUMPH!!!! à des années lumières de là un ogre perdue sur une île déserte tendit l'oreille, puis retourna à ses moutons, tournants sur une broche.
A ce moment là le psychopa...euh le psychiatre cria d'une voie éraillée :

-INFIRMIERS!!

Le fidèle Tapfor s'élança alors sortant de la porte à l'autre bout du couloir chargeant tel un minotaure vous coupant la retraite par le couloir( il n'y a pas d'autres portes visibles dans le bureau).

Ethno reprit sur une voix doucereuse :

-hm intéressant une séance avec deux patients en même temps, installez vous sur le divan s'il vous plait.

" Je veux pas rester enfermée! Il fait beau dehors je veux me ballader !!
En plus ça sent le vieux ici! "

Whesper n'avait plus le chapeau et Naeji avait l'air très heureux de l'avoir retrouvé.
Whesper se dirigea vers la fenêtre pour s'échapper ...

Gnaaaah! Gnapeau!

*s'enfonce son chapeau sur la tete apres l'avoir frotter avec un petit chiffon pour qu'il soit bien lustré et tout et tout*

...

*regarde Whesper*

Miaou?

"A enfin un patient plus normal!" s'exclama ce dernier en observant Naeji un sourire satisfait sur ses lèvres écalates.

Il se retourna ensuite et alla fermer la porte, vous pûtes donc entendre un bruit formidable DOOOOONG, bruit résulant de la rencontre malencontreuse de la tête de Tapfor et de son amie la porte.

"Bien bien, je vous en prie encore une fois asseyez vous, mes petits zami...naux, je suis là pour exercer et entre autre pour vous soigner... "

" héééé je veux pas qu'on ferme la porte !!!! (whesper pleure... petite crise de nerfs) Puisque c'est comme çà je vais m'envoler par la fenêtre! Monsieur le psychiatre et le monsieur au chapeau pourront pas me manger comme ça !"

Se dirige vers la fenêtre déterminée à sortir, mais celle-ci ne s'ouvre pas.

"Naaaaaaannnn c'est pas du juste" (se remet à pleurer par terre)

*regarde autour de lui*

oh; le monsieur il a les levres totues rouges...

*retire son chapeau, y plonge la main et en sort un bouqin. Remet son chapeau sur sa tete et commence à bouquiner*

Citation :

La torture en 10 leçons

*en est visiblement à la fin*

Le psychiatre s'assoit dans son fauteuil observant d'un oeil ce qui se passe autour de lui, visiblement ravi. Il sort bientôt un carnet et commence à noter en gromelant :

-hm gn gn n'oiseaux...ggn gn s'envoler...gn gn hm torture... hmm gngn traitement...gn gn ...expérimentation... Oui ça me semble trés clair, j'ai un traitement tout en douceur qui vous conviendra trés bien, à vous deux, mais continuez encore, il faut que je confirme mon intuition...

le psy acquiesca de la tête avec un sourire enjoué :

"oui oui monsieur naeji racontez nous une histoire de votre jolie livre..."

hein? Euh...
Z'êtes surs?
Bon, OK, mais c'est bien pour vous faire plaisir.

*se racle la gorge, crache une boule de poils, et entreprend sa lecture*

Citation :

Chapitre 1: De l'art de la torture bégnine

Quelqu'un vous a piqué votre chien/brosse à chassures?
Et il ne veut pas vous dire où il le sequestre?
pas 'inquiétudes! Ce chapiutre vopus révèlera comment lui faire avouer tout ce qu'il sait, de la cachete jusqu'au meutre de sa belle mere.

Assurez vous en premier lieu d'eêtre seul avec la personne en question.
Neutralisez là, et attachez la bien afin qu'elle ne puisse plus bouger.

D'abord, la menace!
Faites lui peur, et pour cela utilisez tout moyen à votre disposition: araignées en plastiques, mygales vivantes, gros couteaux...
bref, ne lésinez pas sur les moyens.

Maintenant que la victim.. que le partenaire est dans un état psychologique satisfaisant, nous allons pouvoir commencer à le torturer.

Quoi il a déjà avoué? mais on s'en fiche! Il n'avait qu'à ne pas kidnapper Medor! Comme ça au moins, il ne recommencera plus.

Tout d'abord, fournissez vous les ingrédients suivant:

-des aiguilles à coudre (solides de préférence, mais évitez les aiguilels à tricoter)
-un citron
-un peu de sel
-un ouvre boite
-une tenaille
-un ours en peluche

Nous allons nous en prendre à une partie très sensible de son anatomie, mais qui n'est en aucun cas vitale: vous pourrez continuer à vous amuser après. Il s'agit bien evidemment des doigts!

Je continue?

*tourne la page et continue à lire*

Citation :

Horace monta dans la chambre de Miss Jenny. Sa soeur n'avait pas encore paru. "Il ne veut rien dire, déclara horace. Il se borne à répéter qu'on n'a qu'à prouver que c'ets lui qui a fait le coup, qu'on n'a pas plus de preuves contre lui que contre l'enfant. Il n'a même pas envisagé une libération sous caution, quand bien même il aurait pu fournir celle ci. Il dit qu'il se trouve mieux en prison que chez lui. Et je serais tenté de le croire. Son commerce, là-bas, est fichu maintenant, même si le sherif n'avait pas découvert ses chaudrons et ne les avait détruits."

William Faulkner, Sanctuaire.